Sujet : Etude de la pollution d’une eau
Problématique : La station d'épuration rejette-t-elle de l'eau polluée dans la rivière d'Etampes ?
Résumé :
Construction d’un détecteur de chlorophylle
pour mettre en évidence la biomasse.
La construction
d'un détecteur de chlorophylle donne accès à la biomasse. Cet indicateur
associé à d'autres mesures réalisées en partenariat avec la compagnie des eaux
Suez environnement/S2E et la station d'épuration d'Etampes permettra d'évaluer
la qualité de l'eau de la rivière d'Etampes en amont et à la sortie de la
station d'épuration.
Après un travail
de réflexion et de recherche, nous avons décidé de nous baser sur la propriété
de fluorescence de la chlorophylle pour détecter la biomasse en milieu
aquatique. Avant de travailler sur un détecteur de chlorophylle, nous nous
sommes intéressés à cette molécule au sein d'un organisme végétal, nous avons
cherché à l'extraire en utilisant différentes techniques. Nous avons ensuite
réalisé des spectres d'absorption sur nos extraits. Notre travail nous a permis
de choisir les diodes et photodiodes à utiliser. C'est là que nous avons reçu
l'aide du CNES et de TENUM pour obtenir les diodes et photodiodes. Nous sommes
ensuite passés à la conception d'une maquette sur plaque d'essai du capteur
permettant la réalisation de tests sur des solutions de chlorophylle à
différentes concentrations. Nous avons ensuite envisagé la réalisation du
circuit imprimés du capteur.
La suite du travail consistera en la réalisation complète du capteur, son
étalonnage et la pratique de mesures en milieu naturel. En relation avec la S2E
et le SIARE, nous allons aller visiter un grand laboratoire d'analyse de l'eau
au Pecq, puis nous pratiquerons des analyses à la station d'épuration et au
lycée.
Ce projet est mené par huit élèves :
- Loïc KERBORIOU
- Maud GALLAND
- Jouvairiya DAVOUSSE
- Mélanie OBRY-HEBERT
- Charles COQUAND
- Quentin GOUX
- Léa RAVIZZA
- Cassius GARAT
Ils sont accompagnés de deux professeurs : Valérie OLIVEIRA (SVT) et Yoann LEFEVRE (physique-chimie)
Expérimentation : Mesure de la biomasse avec le capteur, avant et après la station d’épuration.
Trois possibilités pour nos résultats :
Soit les résultats des mesures montrent une biomasse supérieure en aval par rapport à l’amont, soit la biomasse est inférieure en aval par rapport à l’amont de la station, soit les résultats sont identiques en amont et en aval.
Ce sont ces résultats (prévus fin janvier, début février 2013) que nous interprèterons. Cependant la question de la fiabilité de notre capteur se posera, donc nous envisageons de comparer nos résultats à ceux obtenus par la société des eaux qui surveille cette zone : la SEE (Suez Environnement), ainsi qu’à ceux réalisés par la station d’épuration d’Etampes (SIARE). Nous réaliserons donc des tests complémentaires tels que la mesure de la DBO5.
Ces tests complémentaires nous permettront également d'éliminer une eutrophisation du milieu liée à une pollution par des rejets excessifs en phosphore et azote. En effet, notre démarche est basée sur une diminution de la biomasse lors d'une pollution en prenant comme référence les êtres vivants chlorophylliens. Cependant l'eutrophisation correspond à la prolifération d'algues ayant pour conséquence une diminution de l'oxygène dissout, donc un appauvrissement de la faune et la flore de la rivière, pourtant dans ce cas la concentration en chlorophylle augmente. Ces tests nous permettront donc d'interpréter correctement nos résultats.
Toutefois, ce qui sera important c’est la différence entre les valeurs en amont et en aval et non les valeurs absolues des mesures.
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